Emre KORSU

Livres

Champs des possibles résidentiels. Histoires drôles et sérieuses de déménagement
(4ème de couverture)

Les villes sont peuplées de gens qui ne sont pas (toujours) ceux qu’on croit
En accompagnement : les tableaux statistiques
(4ème de couverture)

Maître de conférences à l’Université Gustave Eiffel (Ex-Paris-Est Marne-la-Vallée)
Habilitation à diriger des recherches. La ville à hétérogénéité diffuse. Manières de vivre plurielles, tendances socio-urbaines composites et marginales, Université Paris-Est. (Le mémoire ici, avec ses tableaux statistiques. Ou alors un résumé)
Doctorat en Aménagement, urbanisme et politiques urbaines. Mécanismes et implications des disparités socio-spatiales et de la ségrégation urbaine. Le cas de la région parisienne, Université Paris 12 Val-de-Marne.

Mes publications.

Je travaille actuellement sur deux projets en priorité :
Le premier est une recherche collective sur la démotorisation des ménages. L’enjeu est d’étudier de plus près cette décision rare chez les ménages (très peu de ménages se séparent de leur voiture au cours d’une année donnée) afin de mieux en comprendre les motivations (quelles sont les raisons mises en avant par les ménages qui font ce choix ?), le processus (comment les ménages en viennent-ils à prendre cette décision ?) et l’organisation de « la vie d’après », notamment sur le plan de la mobilité (comment les ménages adaptent-ils leur schéma de mobilité une fois que la voiture n’est plus là ?).
Le second projet est la suite des recherches initiales consacrées à « l’hétérogénéité diffuse ». Dans le cadre de ces recherches, j’avais cherché à montrer que dans certains registres de la vie sociale en ville, les personnes proches socialement apportent des réponses hétérogènes aux sollicitations, épreuves, défis, occasions qu’elles rencontrent dans leur vie. Dans la suite de ces premières investigations, je poursuis mes recherches dans deux directions. Je continue les explorations quantitatives dans le but de détecter la présence d’hétérogénéité diffuse dans d’autres champs de la vie sociale. Et j’entame une série d’enquêtes qualitatives pour partir à la recherche des réalités qui expliquent que des personnes dont les conditions économiques, sociales, culturelles sont semblables sont amenées à se conduire parfois assez différemment les unes des autres.