Gonçal CERDÀ BENEITO soutient sa thèse, en Aménagement de l’espace, urbanisme, intitulée :
« Courir, jongler, s’arranger. La mobilité du quotidien des mères solos en Île-de-France »
Elle a été préparée au Laboratoire Ville Mobilité Transport (LVMT) et à l’école doctorale « Ville, Transports et Territoires » (n° 528), sous la direction de Claire Hancock et de Sandrine Wenglenski.
La soutenance aura lieu le jeudi 13 novembre, à 14h, dans l’amphithéâtre Cauchy du bâtiment Carnot de l’ENPC (informations d’accès ci-dessous). Elle sera suivie d’un pot dans la salle de réunion du LVMT (batiment Bienvenüe).
Composition du jury :
- Nadine CATTAN, Directrice de recherche, CNRS – UMR Géographie-cités (Rapportrice)
- Claire HANCOCK, Professeure des universités, Université Paris-Est Créteil (Directrice)
- Pierre LANNOY, Professeur, Université Libre de Bruxelles (Rapporteur)
- Marylène LIEBER, Professeure, Université de Genève (Examinatrice)
- Jérôme MONNET, Professeur des universités, Université Gustave Eiffel (Examinateur)
- Frédérique PRÉDALI, Urbaniste Transports, Institut Paris Région (Examinatrice)
- Gil VIRY, Senior lecturer, University of Edinburgh (Examinateur)
- Sandrine WENGLENSKI, Maîtresse de conférences, Université Gustave Eiffel (Co-encadrante)
Résumé de la thèse : Depuis cinq décennies, les familles monoparentales connaissent une augmentation constante. La majorité d’entre elles sont composées d’une femme adulte avec ses enfants dont elle assume la charge la majeure partie du temps. En Île-de-France, environ un quart des familles avec enfants ont une mère solo à leur tête. Ces dernières font face à une précarité matérielle plus importante que les parents en couple ou les pères solos, et rencontrent des difficultés d’articulation des temps sociaux. Or, la question de leurs déplacements quotidiens reste peu étudiée. Cette thèse s’intéresse à la mobilité quotidienne des mères solos afin de saisir la complexité de leurs modes de vie, marqués par une articulation difficile des temps sociaux et une précarité matérielle. Elle s’appuie sur les apports des réflexions féministes pour adopter une posture qui considère le genre comme un rapport de pouvoir structurant. La thèse s’inscrit dans la continuité des travaux sur la mobilité quotidienne et le genre, tout en cherchant à explorer le rapport de pouvoir au-delà du cadre conjugal hétérosexuel. La méthodologie combine l’exploitation de l’enquête de mobilité des ménages d’Île-de-France (EGT 2010) et une enquête qualitative fondée sur des entretiens semi-directifs. Cette double approche permet de mettre en évidence à la fois les spécificités de la mobilité des mères solos et les stratégies qu’elles mettent en place pour réussir à articuler l’ensemble des activités du quotidien, grâce à l’articulation d’analyses statistiques, biographiques et de récits de pratiques. La thèse s’intéresse également aux différences qui existent entre les mères solos en fonction des caractéristiques urbaines de leur quartier de résidence, pour analyser comment leurs pratiques de mobilité reflètent des difficultés variables.
Mots-clés : Mobilité quotidienne, mères solos, articulation des temps sociaux, genre, monoparentalité, pratiques spatio-temporelles, complexité, Île-de-France.
Accès :
RER A – station Noisy-Champs
Prendre la sortie 3 (Boulevard Newton Cité Descartes). Suivre le cheminement du plan pour accéder à l’enclos par le poste de sécurité (au 12 Bd Copernic 77420 Champs-sur-Marne). Le bâtiment Carnot se situe sur la droite. L’amphithéâtre Cauchy est au niveau -1, accessible par l’escalier central au milieu du hall ou par le deuxième ascenseur, à droite.
