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Laboratoire Ville Mobilité Transport

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Soutenance de thèse: Maya EL KHAWAND

Nous avons le plaisir de vous annoncer la soutenance de ma thèse de Maya el KHAWAND, en Urbanisme et Aménagement de l’Espace, intitulée : « Le paradoxe de la desserte ferroviaire dans les espaces périphériques :  le cas de Creil et La Roche-sur-Foron »
Elle a été préparée au Laboratoire Ville Mobilité Transport (LVMT) et à l’école doctorale « Ville, Transports et Territoires » (n° 528), sous la direction de Caroline Gallez et la co-direction de Vincent Kaufmann
 

La soutenance aura lieu le mercredi 26 novembre à 9h30 à l’Université Gustave Eiffel dans l’Amphithéâtre Bienvenue –Cité Descartes, Bâtiment Bienvenüe, 14-20 Bd Newton, 77420 Champs-sur-Marne

  Le jury est composé de :

  • Luca BERTOLINI , Rapporteur, Professeur, University of Amsterdam
  • Nadine CATTAN, Rapportrice, Directrice de Recherche, CNRS
  • Jean-Baptiste FRETIGNY, Examinateur, Maître de conférences, CY Cergy Paris Université.
  • Caroline GALLEZ, Directrice de thèse, Directrice de Recherche, Université Gustave Eiffel
  • Frédérique HERNANDEZ , Examinatrice, Professeure, Université Gustave Eiffel
  • Vincent KAUFMANN, Co-directeur de thèse, Professeur, Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne
  • Hélène NESSI, Examinatrice, Professeure, Université Paris Nanterre
  Résumé de la thèse:
La mobilité constitue à la fois une ressource essentielle pour la participation à la vie sociale et l’un des principaux contributeurs aux émissions de gaz à effet de serre. Dans le contexte de l’urgence climatique, les pouvoirs publics font face à un dilemme : comment réguler la mobilité sans creuser les inégalités sociales ? Ces tensions entre facteurs sociaux et environnementaux sont particulièrement marquées dans les espaces périphériques, où de fortes demandes de mobilité coïncident avec un manque d’alternatives viables à l’usage de la voiture individuelle. Dans cette situation, le développement de lignes ferroviaires desservant les franges des grandes aires urbaines est souvent présenté comme une solution pour répondre à ces enjeux.
Cette vision s’inscrit toutefois dans un paradigme des transports, où la logique s’est déplacée de l’automobile vers les transports collectifs et les modes « doux », sans pour autant répondre à la réduction de l’usage de la voiture ou la coordination du transport et urbanisme. Cette thèse interroge ainsi les effets paradoxaux des services ferroviaires dans les espaces périphériques situés aux marges des régions métropolitaines. Elle s’appuie sur deux études de cas : la commune de Creil et son agglomération, situées aux franges extérieures de l’Île-de-France dans le département de l’Oise, et la petite ville de La Roche-sur-Foron et son intercommunalité, positionnées dans la périphérie française de Genève, en Haute-Savoie. L’analyse est ancrée dans le concept de dépendance à la mobilité (Gallez, 2015). La situation de dépendance à la mobilité découle de l’augmentation des besoins de déplacements. Elle résulte des transformations socio-spatiales des espaces urbanisés liés aux développements de la vitesse, mais est également portée par de multiples injonctions à la mobilité, ainsi que par la valorisation sociale de la mobilité, tant dans les sphères professionnelles que de loisirs. Ce concept est ainsi mobilisé pour analyser la manière dont les inégalités sociales et spatiales sont produites et renforcées par les politiques locales et régionales d’aménagement et de transport.
Sur le plan méthodologique, la thèse adopte une méthode mixte combinant l’analyse statistique des dynamiques territoriales et une enquête qualitative. Dans un premier temps, j’examine la manière dont les flux de mobilité domicile-travail et le développement des infrastructures de transport façonnent à la fois les dynamiques internes du territoire et ses relations avec la métropole et la région. Une deuxième ligne d’analyse engage une lecture critique des discours des acteurs locaux et des élus, en analysant les politiques de transport et d’aménagement et leur articulation avec le service ferroviaire. Enfin, j’explore les expériences et les pratiques de mobilité quotidienne des habitant.e.s. Une attention particulière est portée aux individus confrontés à des formes croisées de discrimination liées au genre, à la race, à la classe sociale ou à la condition économique. Cette thèse met ainsi en lumière la manière dont les infrastructures de transport conditionnent l’accès aux services, au logement et à l’emploi, contribuant à la reproduction – ou à la réduction – des inégalités dans les régions métropolitaines périphériques.
Mots-clés : desserte ferroviaire, dépendance à la mobilité, territoires périphériques, accessibilité, inégalités sociales, intersectionnalité
 
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I am pleased to announce the defense of my doctoral thesis in Spatial Planning and Urban Studies, entitled: “The Paradox of Rail Services in Peripheral Areas: Insights from Creil and La Roche-sur-Foron”
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The thesis was prepared at the Laboratoire Ville Mobilité Transport (LVMT) and the doctoral school “Ville, Transports et Territoires” (No. 528), under the supervision of Caroline Gallez and co-supervision of Vincent Kaufmann.
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The defense will take place on Wednesday, November 26, at 9:30 a.m. in the Amphithéâtre Bienvenue – Cité Descartes (Champs-sur-Marne).
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  The jury is composed of:
– Luca BERTOLINI , Rapporteur, Professor, University of Amsterdam
– Nadine CATTAN, Rapportrice, Research Director, CNRS
– Jean-Baptiste FRETIGNY, Examinateur, Assistant professor, CY Cergy Paris Université.
– Caroline GALLEZ, Directrice de thèse, Research director, Université Gustave Eiffel
– Frédérique HERNANDEZ , Examinatrice, Professor, Université Gustave Eiffel
– Vincent KAUFMANN, Co-directeur de thèse, Professor, Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne  
– Héléne NESSI, Examinatrice,Professor, Université Paris Nanterre
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  Abstract
Mobility constitutes both an essential resource for participation in social life and a main contributor to greenhouse gas emissions. In the context of the climate emergency, public authorities face a dilemma: how to regulate mobility without deepening social inequalities? These tensions between social and environmental factors are especially pronounced in peripheral areas, where high mobility demands coincide with a lack of viable alternatives to private car use. In this situation, the development of railway lines serving the outskirts of major urban areas is often presented as a solution to address these issues.
This vision is still inscribed within a transport paradigm, where this logic has shifted from cars to public transport and “soft” modes, but without fully addressing car use reduction or integrating transport with land-use planning. Thus, this thesis investigates the paradoxical effects of railway services in peripheral areas located on the margins of metropolitan regions. It draws on two case studies: the commune of Creil and its agglomeration, situated on the outer edge of the Île-de-France region in the Oise department, and the small town of La Roche-sur-Foron and its intermunicipal territory, positioned in the French periphery of Geneva in the Haute-Savoie department. The analysis is anchored in the concept of mobility dependency, (dépendance à la mobilité, Gallez, 2015). Situation of mobility dependency stems from the increased mobility needs. It is the result of major socio-spatial transformations of urbanized areas linked to the development of speed conditions, and also driven by numerous demands for mobility, along with the social valorization of mobility, both in professional and leisure spheres. Thus, this concept is employed to explore how social and spatial inequalities are produced and reinforced in local and regional planning policies.
Methodologically, the thesis adopts a mixed-methods approach that combines statistical analysis of territorial dynamics with a qualitative inquiry. First, I examine how commuting mobility flows and infrastructural changes shape both the internal dynamics of the territory and its relationships with the metropolis and the wider region. A second line of inquiry critically engages with the discourse of local actors and elected officials, analyzing mobility and planning policies and their articulation with the railway service. Finally, I investigate the everyday mobility experiences and access of inhabitants. Particular attention is paid to individuals facing intersecting forms of discrimination based on gender, race, social class, or economic status. Hence, the research sheds light on how mobility infrastructures shape access to services, housing, and employment, thereby contributing to the reproduction – or mitigation – of inequalities in peripheral metropolitan regions.
Keywords: Railway service, mobility dependency, peripheral areas, accessibility, social inequality, intersectionality

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