Préparer sa thèse

En France, la durée du financement de thèse est de 3 ans. Il existe différentes modalités de financement, que l’on distingue en deux catégories principales.

(i) Financements doctoraux des établissements d’enseignement et de recherche

La première relève d’un financement délivré par l’un des deux établissements de tutelle du laboratoire, l’École nationale des ponts et chaussées (ENPC) ou l’Université Gustave Eiffel, sous forme d’un concours organisé chaque année. Chaque établissement détermine son calendrier et les modalités de candidature, selon un rythme annuel calé sur le calendrier universitaire (concours en mai-juin et inscriptions en thèse en septembre).

• Pour l’Université Gustave Eiffel, le concours est organisé par l’EDVTT à la fin du mois de juin, selon des modalités précisées sur son site web. Le financement fait l’objet d’un contrat doctoral.
• Pour l’ENPC, les modalités de candidature sont disponibles auprès de la direction du laboratoire (à partir du mois de mars). L’allocation doctorale est adossée à un contrat à durée déterminée renouvelable chaque année et il s’agit le plus souvent de demi-financements qui nécessitent la recherche d’un financement complémentaire auprès d’une entreprise, d’une collectivité, etc.

D’autres établissements dépendant du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche ou du Ministère de la Transition Écologique délivrent des contrats doctoraux, qui font l’objet de concours spécifiques, externes à l’EDVTT : contrats doctoraux des ENS, de l’École polytechnique, des écoles françaises à l’étranger.

(ii) Autres financements doctoraux

Une pluralité d’autres sources de financements doctoraux existent pour financer des thèses. Ces modalités de financement sont aussi sélectives ; elles nécessitent la préparation d’un dossier en concertation avec un chercheur ou une chercheuse qui possède l’Habilitation à diriger des recherches (HDR), et avec l’accord du laboratoire.

Au LVMT, les principales sources de financement doctoral (en dehors des établissements cités précédemment) sont :

• Des conventions CIFRE (Convention Industrielle de Formation par la Recherche), qui font l’objet d’un partenariat entre l’Agence Nationale Recherche Technologie (ANRT) et une entreprise, un bureau d’études, une collectivité territoriale, une association, etc. Toutes les modalités de candidature sont disponibles sur le site de l’ANRT. Les candidatures peuvent être déposées au fil de l’eau. Le délai d’instruction des dossiers par l’ANRT est de deux mois minimum et la préparation du dossier nécessite plusieurs semaines (élaboration du projet, allers-retours entre l’entreprise et la direction de thèse, attestations du laboratoire et de l’école doctorale).
• Des contrats doctoraux de l’ADEME (Agence nationale de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie), en réponse à un appel à projets annuel (dépôt des candidatures en mars). Il s’agit le plus souvent de demi-financements, ce qui implique de trouver un financement complémentaire auprès d’une entreprise, d’une collectivité, etc.
• Des contrats doctoraux financés à partir d’un projet ou d’un programme de recherche financé par une agence nationale (ANR, Ademe, etc.) ou la Commission européenne. Pour les projets de recherche, l’appel à candidatures est lancé par le coordinateur ou la coordinatrice du projet sur des listes de diffusion librement accessibles (par exemple : Geotamtam (geotamtam@unil.ch), Transrech (transrech@groupes.renater.fr, ANCMSP (diffusion-subscribe@listes.ancmsp.com)). À l’échelle européenne, les actions « ITN – Innovative Training Network » du programme Marie Curie Slodowska (MSCA-ITN) offrent des financements de thèse au sein de réseaux de formation groupant plusieurs universités. Ces financements ne sont accessibles qu’à des candidats et candidates ayant fait leur parcours d’études supérieures à l’étranger.

Le LVMT assure la formation des doctorantes et doctorants par et pour la recherche. Tout d’abord, le laboratoire leur permet d’accéder à un environnement de travail (espace de travail individuel, appui informatiques, logiciels, accès à des revenues) et de permettre la valorisation de leur travail lors de colloques. Ensuite, étant rattachées à un axe de recherche du laboratoire, chaque doctorante et doctorant bénéficie d’un environnement scientifique stimulant : séminaire mensuel, séminaire d’axe, groupe de travail de l’Université.

Le LVMT propose également un espace d’échange et de partage d’idées du travail de thèse par l’organisation d’un séminaire doctoral toutes les six semaines. Co-animé par deux personnes référentes au sein du laboratoire, les sessions visent à favoriser l’interconnaissance sur la « fabrique de la thèse » et à diffuser des informations sur l’après-thèse. Il est structuré autour de deux types de séances :

• Des séances « ateliers » thématiques à vocation méthodologique (ex : bibliographie et état de l’art, construction des hypothèses de recherche, méthodes qualitatives, atelier d’écriture et de relectures croisées, etc.).
• Des séances sur l’après-thèse : elles prennent la forme d’échanges autour de la préparation des candidatures, de l’écriture du CV, des compétences acquises pendant la thèse ou de discussions organisées avec deux personnes invitées.