Eliott Ducharme

Je m’intéresse à la pratique de la marche à pied dans les périphérie populaires de l’agglomération de Mexico.

Deux angles d’approche théoriques – lesquels, il me semble, correspondent à deux dimensions de la mobilité – guident pour le moment mes travaux :

• Celui de l’accessibilité, en replaçant les mobilités piétonnes dans un continuum de mobilité à l’échelle métropolitaine, intégrant une pluralité d’échelles spatiales (donc de modes de déplacement), et temporelles (selon les étapes de la vie des individus) ;
• Celui de l’habiter, entendu comme la possibilité d’appropriation de l’espace (nous pourrions dire la partie « symbolique » de la territorialisation), le fait de se situer dans l’espace, de se sentir partie d’un lieu. Il s’agit de comprendre comment l’expérience piétonne contribue à faire ou défaire le quartier – comme « lieu anthropologique » (Augé) – dans des espaces périphériques issus de formes d’urbanisation populaires, et soumis à de fortes mutations, tant internes (consolidation) que externes (liés au développement métropolitain).